Ah, la motivation. Il nous est tous arrivé, à un moment ou à un autre, de nous mettre à procrastiner ou de remettre les choses importantes à plus tard. Généralement, cela arrive lorsqu’on commence quelque chose de nouveau, ou, en d’autres termes, lorsqu’on sort de notre zone de confort. Personne n’aime être distrait et voir ses habitudes de vie changer.

Manger de manière saine n’est pas toujours facile. Faire du sport n’est pas toujours facile. Respecter un nouveau régime n’est pas toujours facile.

Mais personne n’a dit que c’était impossible ! Ces quelques astuces vont vous aider à booster votre motivation et à renforcer votre détermination !

Définissez votre force motrice

C’est la tâche la plus importante que vous devez faire chaque jour ! Repensez à cet instant où vous vous êtes dit : C’est bon, ça suffit, il est temps de changer. Qu’est-ce qui a causé cette étincelle ? Était-ce le besoin de vous sentir en pleine forme, et fière/fier de vous ? Était-ce l’envie d’être plus belle/beau, de vous sentir mieux ou les deux ? Quoi qu’il en soit, gardez cette force motrice dans un tiroir de votre esprit et ne le fermez pas. Laissez cette pensée être votre guide pour vous améliorer. Vous souvenir pourquoi vous prenez ces décisions saines peut vous aider à rester sur les rails.

Établissez un plan et des objectifs clairs

La précipitation ne donne jamais de bons résultats. Avant de commencer un nouveau régime, ou si vous essayez de vous tenir au vôtre et que vous avez peur de ne pas y arriver, surtout, ne vous précipitez pas. Écrivez vos buts et divisez-les en petits objectifs plus simples. Ainsi, pas à pas, à chaque fois que vous atteindrez un nouvel objectif, vous progresserez avec moins de pression. Il est toujours plus facile de se motiver à franchir des étapes importantes.

N’en faites pas trop, gardez un rythme régulier

Nous avons déjà vu que certaines personnes avaient tendance à se mettre trop de pression. C’est parce qu’elles veulent des résultats rapides, et elles les veulent tout de suite. Mais souvent, cela mène à l’effet inverse. La raison en est que ces personnes ne comprennent pas qu’il faut un long processus de travail avant de récolter les fruits juteux du succès. Votre progression sur le chemin de votre perte de poids ne devrait pas être affectée ou impactée par le stress. D’ailleurs, le stress aura davantage tendance à vous donner envie de grignoter. Pour repousser ce sentiment d’anxiété, occupez-vous ou relaxez-vous : sortez souvent et appréciez les petites victoires.

Un ami dans le besoin reste un ami

Qui a dit que nous devions tout affronter seuls ? Si vous êtes dans une entreprise, essayez de trouver une communauté avec des intérêts similaires. Essayez de défier vos amis pour qu’ils vous rejoignent sur le chemin qui vous mènera à vos objectifs. Être avec des personnes qui portent le même intérêt à leur santé influe énormément nos décisions quotidiennes (c’est dingue quand on y pense, non ?). Souvenez-vous, qui se ressemble s’assemble !

Et enfin, n’oubliez pas de rester vous-même. Déterminez les méthodes qui vous conviennent le mieux. Peut-être qu’il s’agit de coller des pense-bêtes sur le frigo, d’écrire chaque exercice dans un carnet et de cocher la case à côté pour garder une trace de vos accomplissements ? Trouvez ce qui vous convient le mieux et appréciez la poursuite de vos rêves !

Le prédiabète est une condition transitoire entre l’état de glycémie normale et celui d’hyperglycémie chronique, qui rime avec diabète. A ce stade qui est tout à fait réversible, il est encore possible de prendre des mesures pour empêcher l’évolution vers la maladie diabétique, dont les répercussions sont multiples, au plan sanitaire certes, mais aussi d’un point de vue socio-économique. 

Pour stopper le prédiabète les solutions actionnables peuvent être rangées en deux grandes catégories: les mesures hygiéno-diététiques et la prise de médicaments. Comme l’ont découvert les scientifiques, un changement conséquent de l’hygiène de vie permet de réduire significativement le risque de diabète à l’état prédiabétique. Ces habitudes saines, associées à une médication éventuelle (au besoin), augmentent les chances d’un retour à la normale.

Dans cet article, vous découvrirez 6 clés pour prendre en main le prédiabète et stopper son évolution vers la maladie diabétique.

1. Consommer moins de glucides, condition sine qua non pour stopper le prédiabète

Pour inverser la tendance en cas de prédiabète et espérer retrouver une glycémie normale, le contrôle de l’apport en glucides est primordial. 

Pour rappel, le prédiabète traduit une intolérance de l’organisme au glucose, des difficultés dans l’utilisation du glucose assimilé en excès. 

Il est donc normal de commencer par réduire la quantité de glucides ingérés pour aider l’organisme à retrouver un fonctionnement optimal. Pour cela, certains préconisent un régime cétogène, qui préconise une alimentation faible en glucides et riche en graisse, et qui fait ses preuves. 

Vous devez éviter les aliments et boissons à index glycémique élevé, et prioriser les sources de glucides complets: céréales complètes, pain complet, etc. 

Dans cette optique, il est conseillé de solliciter les services d’un nutritionniste, qui pourra vous faire des propositions de menus adaptés à votre état prédiabétique.

Parallèlement, prenez désormais la peine de consulter la composition des aliments et boissons que vous achetez, et faites particulièrement attention à leur composition en glucides.

2. Consommer plus de fibres, des sources saines de glucides

Une étude a montré que le fait de consommer suffisamment de fibres réduit le risque de développer le diabète car elles représentent de bonnes sources de glucides, qui permettent à l’intestin de produire du glucose. 

Ce dernier, déversé dans le sang et détecté par le système nerveux, exerce un faisceau d’effets protecteurs contre le diabète :

  • diminution de la sensation de faim,
  • réduction de la dépense énergétique de repos, 
  • et réduction de la production de glucose par le foie.

Bon à savoir: au-delà de ces effets positifs sur la glycorégulation, les fibres réduisent considérablement le risque de constipation.

3. Les protéines d’origine végétale, une solution anti-cholestérol

La plupart des sources de protéines animales, surtout les viandes rouges, contiennent du mauvais cholestérol qui peut être préjudiciable à la santé, surtout chez les prédiabétiques. C’est pourquoi il est préférable que vous les remplaciez par des protéines d’origine végétale. 

Non seulement elles ne contiennent pas de cholestérol, mais en plus, elles sont pleines de fibres. Les flocons d’avoine, le soja, le haricot ou encore les lentilles, voilà autant de sources de protéines d’origine végétale sur lesquelles vous pouvez vous rabattre pour stopper le prédiabète.

4. L’activité physique, un levier déterminant

Avoir une activité physique régulière vous aidera à ralentir voire stopper votre prédiabète. Comment? En boostant votre métabolisme, et en vous évitant la sédentarité, gros facteur de risque de diabète.

Veillez donc à pratiquer des exercices physiques de votre choix, au moins 30 minutes par jour et à ne pas rester immobile trop longtemps dans la journée.

5. Arrêter de fumer, une nécessité pour combattre le prédiabète 

Quand vous fumez, les vaisseaux sanguins qui sont déjà endommagés par l’excès de glucose dans le sang sont davantage fragilisés par la nicotine, qui en plus réduit leur calibre. 

Continuer de fumer peut vouer à l’échec tous vos efforts contre le prédiabète et vous conduire à des complications très graves.

6. Le recours aux médicaments si besoin

La plupart du temps, en cas de prédiabète, le recours aux médicaments n’est pas nécessaire. Mais s’il existe dans votre famille des antécédents de diabète, si vous présentez des symptômes marqués, ou encore si votre glycémie reste élevée malgré les dispositions précédentes, un traitement médicamenteux peut être envisagé. 

Bien évidemment, il reviendra à votre médecin de juger de la pertinence de ce traitement, et de décider du médicament à prendre, de la posologie et de la durée de la prise. D’où l’importance de vous faire suivre par un professionnel de santé.

Conclusion

Pour stopper le prédiabète et retrouver une glycémie normale, il faut revoir entièrement votre mode de vie, votre alimentation, et vous faire suivre par un médecin spécialiste, un endocrinologue idéalement. 

Les mesures préconisées ne constituent pas une solution à effet instantané, mais porteront plutôt leurs fruits sur la durée. Vous devrez donc faire preuve de persévérance et surtout de constance dans vos efforts.

Avec près de 425 millions de personnes atteintes dans le monde, le diabète constitue un véritable problème de santé publique. Conséquence d’une hyperglycémie chronique, cette affection endocrinienne ne peut être complètement guérie, mais il est possible d’en contrôler l’évolution et d’éviter les complications en suivant de près sa glycémie. Il est en effet important que cette dernière soit dans les intervalles des objectifs glycémiques. 

Le taux moyen de glycémie chez une personne diabétique varie en fonction du type de diabète, mais aussi selon que l’on soit à jeun ou pas. Chez les diabétiques de type 1, des taux moyens de 0,95 g/L à jeun et de 1,4 g/L en période post-prandiale sont recommandés. En ce qui concerne les diabétiques de type 2, une moyenne de 0,95 g/L à jeun et de 1,5 g/L en période post-prandiale est préconisée pour la glycémie.

Dans la suite de cet article, vous en saurez plus à propos du suivi du diabète chez les personnes atteintes, notamment en ce qui concerne les limites à ne pas franchir pour éviter des complications graves, ou, le cas échéant, pour retarder leur évolution. 

Quels sont les taux moyens de glycémie pour une personne diabétique?

Le diabète résulte d’un déséquilibre glycémique, qui fait lui-même suite à une hyperglycémie chronique. Autrement dit, c’est une maladie favorisée par une glycémie trop souvent supérieure à la valeur normale. Chez les sujets non connus diabétiques, la glycémie devrait normalement varier entre 0,7 g/L et 1,1 g/L ; au-delà de ce seuil, on parle d’hyperglycémie. 

Chez le sujet diabétique, par définition, on ne s’attend plus à avoir une glycémie normale. Il existe plutôt des intervalles de valeurs dans lesquels on essaie de maintenir la glycémie, grâce à l’association conjointe d’un traitement médicamenteux et de mesures hygiéno-diététiques. On parle d’ « objectifs glycémiques ».

Ces objectifs varient en fonction du type de diabète, mais aussi selon que l’on soit à jeun ou en période post-prandiale. Dans ce dernier cas de figure, la glycémie doit être mesurée 2 heures après le début du repas. 

Chez les diabétiques de type 1, le taux moyen attendu en cas de prise en charge optimale est de 0,95 g/L à jeun, et de 1,40 g/L en période post-prandiale. Chez les diabétiques de type 2, la moyenne attendue pour la glycémie à jeun est la même. Par contre, 02 heures après le début du repas, le taux moyen attendu pour attester de l’efficacité de la prise en charge est de 1,5 g/L.

Quels sont les taux de glycémie à ne pas excéder?

Les taux moyens de glycémie susmentionnés sont en fait obtenus à partir de valeurs extrêmes, qui déterminent un intervalle de “normalité”. Il existe en effet, pour chaque type de diabète, et selon que vous soyez à jeun ou non, des limites inférieures et supérieures de la normale, dont il faut tenir compte.

Dans le cas du diabète, où la glycémie est augmentée, il semble logique que les attentions se focalisent particulièrement sur les limites hautes des objectifs thérapeutiques, les seuils ou barrières à ne pas franchir pour précipiter la survenue et/ou l’évolution des complications liées à l’hyperglycémie chronique. 

Ainsi, chez les diabétiques de type 1, il est préférable de ne pas excéder 1,20 g/L de glycémie à jeun, et 1,60 g/L en période post-prandiale. Si vous souffrez d’un diabète de type 2, le seuil critique pour la glycémie à jeun est le même, et votre glycémie mesurée deux heures après le début d’un repas ne devrait pas excéder 1,80 g/L. 

Dans l’un ou l’autre des cas, un dépassement fréquent de ces seuils traduit une prise en charge non optimale. La conduite à tenir consiste à prendre rendez-vous avec votre médecin endocrinologue dans de brefs délais, pour un ajustement thérapeutique.

Quels sont les taux de glycémie minimaux pour des personnes souffrant de diabète?

Les variations de la glycémie ne se font pas qu’à la hausse. Même chez les personnes diabétiques, qui ont une tendance à l’hyperglycémie, on observe fréquemment des baisses de la glycémie, avec des répercussions tout aussi graves. 

Le seuil de glycémie minimal retenu pour les personnes diabétiques est le même quel que soit le type de diabète : 0,70 g/L. En deçà de cette valeur, on parle d’hypoglycémie, un état où le taux de glucose dans le sang n’est plus suffisant pour permettre un fonctionnement optimal du cerveau, et de bien d’autres organes. 

L’hypoglycémie peut facilement survenir chez les diabétiques, du fait d’un surdosage médicamenteux par exemple, lorsqu’une prise alimentaire (petit-déjeuner, déjeuner ou dîner) est retardée, ou oubliée. Des risques de coma, voire de décès, sont alors encourus.

Conclusion

Les objectifs glycémiques chez les diabétiques varient selon le type de diabète et le caractère récent ou non de la dernière prise alimentaire. 

Des taux moyens variant globalement entre 0,95 et 1,5 g/L sont recommandés par les experts. 

Un réajustement thérapeutique doit être envisagé lorsque ces objectifs ne sont pas atteints.

Selon une étude menée en 2019 par le IDF Diabetes Atlas, un adulte sur onze souffre du diabète dans le monde, soit 463 millions d’adultes à l’échelle planétaire. Avec cette recrudescence inquiétante de la maladie, l’importance de la prévention ne fait plus aucun doute. La sensibilisation se doit d’être plus intensive, notamment en ce qui concerne l’état réversible de pré-diabète. 

Encore appelé trouble de la glycorégulation, le pré-diabète désigne la phase intermédiaire entre l’état normal (du point de vue de la glycémie) et le diabète de type 2. Il se caractérise par un taux de glucose sanguin compris entre 1,10 et 1,26 g/L à jeun, ce qui traduit une intolérance au glucose. 

Que faut-il savoir à propos du pré-diabète, et comment réagir face à cela? Cet article répond à toutes les questions que vous vous posez sur ce stade d’avertissement qui précède la maladie diabétique.

Pré-diabète : des chiffres qui font froid dans le dos

En France, près de 800 000 personnes sont à risque de développer un diabète à n’importe quel moment, sans en avoir conscience. Dans le monde, on compte actuellement près de 318 millions de prédiabétiques. 

Pourtant, la connaissance et l’éviction des différents facteurs de risque permet le retour à un état normal, et évite le passage à la chronicité de l’hyperglycémie. Mais justement, quels sont ces facteurs de risque?

Quels sont les facteurs de risque du prédiabète?

Si vous êtes en surpoids ou si vous souffrez d’obésité, vous êtes plus à même de développer un prédiabète. Et de facto, vous avez plus de risques de devenir diabétique. 

Pour rappel, le surpoids est défini par un Indice de Masse Corporelle (IMC) compris entre 25 et 29,9 Kg/m2, la valeur normale étant comprise entre 18,5 et 24,9 Kg/m2. Un IMC supérieur ou égal à 30 Kg/m2 définit l’obésité. 

D’autres situations comme la survenue d’une hyperglycémie pendant une grossesse antérieure et le syndrome des ovaires polykystiques (plus d’infos à propos de cette pathologie ici) peuvent également vous prédisposer au prédiabète. 

Par ailleurs, vos antécédents familiaux, un manque d’activité physique et l’âge adulte (autour de la quarantaine), sont des facteurs de risque non moins importants à considérer. 

L’état prédiabétique, comment le dépister?

La plupart du temps, les symptômes du prédiabète sont moins marqués que ceux de la maladie diabétique en elle-même. Le diagnostic est le plus souvent posé au décours d’un dépistage systématique, ou (exceptionnellement) suite à la perception (à minima) de symptômes tels que:

  • La polyphagie,
  • La polydipsie,
  • La polyurie,
  • L’asthénie,
  • Ou encore l’amaigrissement. 

Une glycémie à jeun comprise entre 1,10 et 1,26 g/L confirme le diagnostic. 

D’autres examens comme le test d’hyperglycémie provoquée par voie orale et le dosage de l’hémoglobine glyquée (HbA1C), ont aussi une valeur diagnostique. 

Ces examens ne sont cependant pas réalisables en ambulatoire, et nécessitent une admission en milieu hospitalier spécialisé. Ce qui n’est pas le cas du dosage de la glycémie à jeun, facilement réalisable, et qui reste à ce jour le moyen de dépistage le plus simple et le plus employé. 

Combien de temps reste-t-on dans un état prédiabétique? 

La durée du stade prédiabétique n’est pas fixe. Elle dépend de plusieurs facteurs, notamment de vos prédispositions génétiques, et des mesures que vous prenez (ou non) pour normaliser la glycémie. 

En moyenne, le diabète peut mettre entre 2 et 4 ans à s’installer définitivement chez certains, moins de temps ou plus chez d’autres, si rien n’est fait.

État prédiabétique, quels effets sur la santé?

Le prédiabète, bien qu’étant une sorte de garde-fous pour la maladie diabétique, n’est pas sans impact sur la santé. Du fait de l’élévation répétée de la glycémie, les symptômes précédemment mentionnés peuvent survenir et altérer votre qualité de vie. 

Si rien n’est fait, le fonctionnement de vos yeux, du cerveau, de votre cœur, de vos reins et de vos nerfs peut être affecté progressivement, concomitamment au développement du diabète.

Quels sont les risques de développer un diabète et comment y remédier?

Si vous êtes en état de pré-diabète, sachez que vous n’êtes pas condamné à développer la maladie. Il ne s’agit que d’un risque, qui peut être réduit (jusqu’à 60 %), avec le respect d’un certain nombre de mesures, dites “hygiéno-diététiques”.

Ces mesures incluent: 

  • Une alimentation plus saine (moins de sucre, de sel et de gras, plus d’eau, de fruits et de légumes), 
  • l’éviction /arrêt du tabac, 
  • l’éviction du stress, 
  • l’éviction de la sédentarité et la pratique d’une activité physique minimale régulière. 

Conclusion

Le prédiabète est défini par une hausse de la glycémie, qui reste cependant inférieure au seuil du diabète. Cet état évolue souvent de façon insidieuse vers le diabète quand rien n’est fait. 

Un dépistage précoce et l’adoption de mesures hygiéno-diététiques évitent le passage à l’hyperglycémie chronique, et permettent le retour à un état normal. 

Continuez votre lecture avec d’autres ressources utiles sur le prédiabète:

  • Stopper le prédiabète
  • Régime de prédiabète: quels aliments privilégier?

En 2019, près de 463 millions de personnes diabétiques ont été recensées à travers le monde. Cette affection endocrinienne se caractérise par un taux élevé de sucre dans le sang, faisant généralement suite à un défaut de sécrétion et / ou d’action de l’insuline, qui régule le taux de glucose sanguin. 

A défaut d’assurer une guérison complète du diabète, il est possible d’atteindre un équilibre glycémique et d’empêcher le développement de complications potentiellement graves ; ceci grâce à des traitements médicamenteux, mais aussi par phytothérapie. 

Il existe dans certaines plantes, des principes actifs qui améliorent la sécrétion ou l’action de l’insuline, hormone régulant le taux de sucre dans le sang. Il s’agit en l’occurrence de la sauge, du laurier, de la cannelle, du ginseng, du galéga ou encore du fenugrec. Consommées comme il se doit, ces plantes  aident à réduire et à normaliser le taux de glycémie, et de fait, font baisser le diabète. 

Cela dit, la phytothérapie pour réduire le diabète ne doit en aucun cas interférer avec le traitement prescrit par votre médecin, dont il serait préférable d’obtenir l’aval au préalable. 

L’utilisation des plantes, bien qu’elle puisse sembler sans risques en raison du caractère naturel des végétaux, doit se faire avec précaution. Autrement, vous pourriez vous exposer à d’autres problèmes de santé, et pas des moindres (insuffisance rénale notamment). 

Découvrez à travers cet article comment faire baisser le diabète, à l’aide des plantes, et la meilleure manière de les consommer pour y parvenir sainement. 

La sauge mime l’action de l’insuline

Le rôle de l’insuline, c’est la facilitation du stockage des nutriments absorbés dans les muscles, le tissu adipeux et certains organes, pour éviter qu’il n’y en ait en excès dans la circulation sanguine. Le diabète survient justement lorsque le glucose s’accumule dans le sang, faute de sécrétion ou d’action de l’insuline. 

Grâce à son principe actif, l’acide carnosique, la sauge diminue le taux de glycémie en mimant l’action de l’insuline. 

Pour en consommer et réduire le diabète, il est plus simple de vous procurer des sachets de thé de sauge dans le commerce pour en faire des tisanes, à défaut de pouvoir faire infuser les feuilles fraîches. 

Le laurier, un antioxydant naturel puissant

Les feuilles de laurier contiennent des antioxydants qui favorisent une fonction plus efficace de l’insuline dans le sang en rendant l’organisme plus sensible à son action. 

Le plus intéressant, c’est qu’elles peuvent être utilisées aussi en cataplasme pour le pansement des pieds diabétiques, qui font partie des complications chroniques les plus fréquentes. 

Pour faire baisser le diabète, ne buvez pas plus de quatre tasses de tisanes de laurier par jour, pour éviter les irritations de l’appareil digestif.

La cannelle pour améliorer le profil lipidique

La cannelle fait également partie des plantes qui font baisser le diabète. Elle contient en effet des antioxydants qui peuvent mimer l’action de l’insuline au niveau des cellules adipeuses. 

Elle permet ainsi d’optimiser le stockage du glucose en excès et de normaliser le taux de sucre circulant, tout en améliorant le profil lipidique. 

Pour réduire le diabète, il est conseillé de consommer une cuillère à soupe de cannelle en poudre, tous les jours pendant au minimum trois mois.

Le ginseng pour favoriser la production de l’insuline

Dans le cas particulier du diabète de type 1, le ginseng favorise la production de l’insuline et aide à limiter la destruction des cellules bêta du pancréas due à l’auto- immunité

Dans le cas du diabète de type 2, qui survient plutôt par baisse de sensibilité des tissus à l’insuline, le ginseng augmente l’expression des gluco-transporteurs et de l’enzyme gluco-kinase. 

Ceci améliore la sensibilité à l’insuline, et réduit la glycémie. 

Prenez l’habitude d’en consommer à raison de 3 grammes de poudre de ginseng une heure après les repas, pour faire baisser le diabète. 

Le fenugrec et son action hypoglycémiante

Le fenugrec aide à réduire la masse corporelle, étape décisive dans le traitement du diabète de type 2, dont l’obésité constitue un des principaux facteurs de risques. 

Il a aussi une forte action hypoglycémiante, en réduisant la glycémie à jeun et la glycémie post-prandiale (après les repas). 

Pour réduire le diabète, vous pouvez consommer les graines de fenugrec en infusion, à raison d’une tasse d’eau pour une cuillère à soupe deux fois par jour. 

Le galéga pour combler le déficit en insuline

Cette plante peut faire baisser le diabète car elle contient de la galégine, qui a des propriétés hypoglycémiantes, et peut combler le déficit en insuline. 

Pour réduire le diabète à l’aide du galéga, prenez le régulièrement en décoction, à raison d’une cuillerée à café de graines pour une tasse d’eau. 

Conclusion 

Vous l’aurez compris, il est bel et bien possible de faire baisser le diabète en misant sur la nature. Un choix large de plantes pour réduire le diabète s’offre à vous, chacune avec un mécanisme d’action scientifiquement prouvé. 

Bien qu’elles ne puissent se substituer aux médicaments prescrits par le médecin traitant, elles peuvent toutefois aider à corriger significativement l’hyperglycémie, en synergie avec le respect des mesures hygiéniques-diététiques. 

Découvrez également les fruits à privilégier quand on est diabétique en cliquant sur le lien.

L’alimentation joue un rôle central dans la gestion des différents types de diabète car les diabétiques doivent impérativement contrôler en permanence leur taux de glycémie. 

Dès lors, les diabétiques sont-ils autorisés à consommer tous les aliments ou sont-ils soumis à certaines interdictions? Les régimes varient-ils en fonction du type de diabète? On vous explique tout dans cet article.

Quel est le régime alimentaire d’un diabétique de type 1?

Contrairement à certaines idées reçues, les diabétiques de type 1 ne sont pas soumis à un régime draconien. 

Il ne s’agit pas non plus de moins manger puisque l’organisme a besoin d’une certaine quantité de nourriture pour fonctionner correctement. 

Pour ces malades, l’essentiel réside dans la variété des repas et l’équilibre alimentaire avec des ajustements nécessaires pour une gestion efficace de la glycémie et du besoin en insuline.

En cas de diabète de type 1, il faut privilégier la consommation d’aliments dont l’index glycémique est bas:

  • des pâtes complètes, 
  • du pain aux céréales, 
  • du riz basmati,
  • les pois cassés, 
  • les lentilles, 
  • les pois chiches,
  • les fruits frais dont l’index glycémique est moyen,
  • la volaille, 
  • le poisson,
  • les légumes cuits. 

A l’inverse, il convient de rester très prudent avec les viandes rouges, les charcuteries et les fromages qui comportent des graisses animales déconseillées. L’apport en matière grasse doit correspondre à moins d’un tiers des apports énergétiques quotidiens.  

Qu’en est-il du diabète de type 2?

Quel est le régime alimentaire d’un diabétique de type 2?

Les malades souffrant d’un diabète de type 2 sont souvent des personnes en surcharge pondérale, c’est pourquoi il leur est recommandé de suivre des régimes faibles en calories. 

Le but de ces régimes hypocaloriques n’est pas de tout axer sur les privations mais de changer ses habitudes alimentaires. Il convient donc de contrôler la glycémie, de conserver un poids correct tout en assurant les besoins nutritionnels.

Le diabétique de type 2 doit dès lors respecter un certains nombres de règles visant à réguler sa glycémie et à éviter la prise de poids.

  • Privilégier les glucides complexes (aliments à base de céréales complètes) et diminuer les glucides simples tels que le sucre, les sodas, les confitures etc.
  • Boire beaucoup d’eau puisque l’hydratation est fondamentale chez les diabétiques de type 2.
  • Consommer des acides gras essentiels que l’on peut trouver dans les poissons gras ou les huiles végétales.
  • Intégrer une portion de légumes à chaque repas et deux portions de fruits frais dans la journée. 
  • Intégrer également deux ou trois portions de produits laitiers mais en essayant d’éviter les fromages (ou en faible quantité).

Même si ces régimes ne sont pas drastiques, certains aliments restent vivement déconseillés, voire interdits. Il s’agit essentiellement de l’alcool et les aliments trop riches en graisses saturées : viandes en sauce, charcuteries, beurre cuit, aliments frits etc. D’autre part, les plats préparés industriels ne peuvent pas être intégrés dans l’alimentation car les aliments sont ultra-transformés.

Les particularités du diabète gestationnel

Ce type de diabète est aussi appelé diabète de grossesse car il apparaît chez la femme enceinte durant le second trimestre. Certaines femmes ignorent avoir du diabète, d’autres vont le développer uniquement durant la période de grossesse. 

Comme pour les autres types de diabète, il faut veiller à conserver un taux correct de glycémie dans le sang et adapter l’alimentation en respectant quelques règles.

Il est nécessaire de limiter les sucres rapides, de consommer des fibres et des féculents favorisant l’apport en lipides et en protéines. Les féculents recommandés sont les légumineuses, le pain complet et le riz complet car leur indice glycémique est bas. Il est en outre important de choisir une alimentation riche en fruits et en légumes.

L’objectif de régime en cas de diabète de grossesse n’est pas de perdre du poids mais de maintenir la femme enceinte et le fétus en bonne santé.

Quelles sont les règles d’une bonne alimentation?

Si les diabétiques doivent rester vigilants, ils suivent également les règles conseillées à tout un chacun pour bénéficier d’une alimentation saine et équilibrée.

La règle principale est d’opter pour une alimentation variée et correctement répartie dans la journée. Il est nécessaire de faire trois repas par jour et de prendre un vrai petit-déjeuner, ce qui permet d’éviter les grignotages. Il ne faut pas non plus oublier de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour.

Un repas équilibré doit contenir :

  • Des protéines c’est-à-dire du poisson, de la viande, des œufs ou du tofu.
  • Des féculents (pâtes, riz, pommes de terre etc.)
  • Des légumes

Afin de maintenir une bonne alimentation, il faut également éviter de :

  • Manger trop d’aliments riches en graisses (les pâtisseries, le beurre, les viandes trop grasses, le lait entier par exemple.
  • Limiter les bonbons et les sodas.
  • Consommer de l’alcool (on autorise généralement un verre de vin pour les femmes et deux pour les hommes).

Grâce aux progrès de la médecine et le rôle essentiel de la diététique, les personnes souffrant de diabète peuvent désormais bénéficier d’une alimentation variée et équilibrée, loin des régimes drastiques autrefois conseillés.

Le prédiabète est considéré comme un garde-fous, un état qui traduit une élévation potentiellement préjudiciable de la glycémie que l’organisme a du mal à tolérer. Il précède le passage à la maladie diabétique proprement dite, et doit inciter à prendre des mesures idoines pour l’éviter, notamment en ce qui concerne l’alimentation. 

Pour éviter de passer de l’état de prédiabétique au diabète, il est recommandé d’adopter un régime alimentaire sain, équilibré et surtout composé d’aliments à faible indice glycémique. Cela consiste à privilégier les légumes, les fruits pour l’apport en sucre, les céréales complètes, et à privilégier des protéines d’origine végétale, autant que possible.  

Poursuivez la lecture de cet article pour en savoir plus sur le rôle de l’alimentation dans la gestion  du prédiabète, et pour savoir quoi manger au quotidien pour éviter le diabète quand on est déjà au stade d’intolérance glucidique.

Comment combattre le prédiabète en adoptant un nouveau régime alimentaire?

Une étude réalisée sur des personnes à haut risque de diabète a permis de constater que l’adaptation du régime alimentaire permet la réduction du risque de diabète de type 2, de 58%. 

L’explication est simple: dans le prédiabète, l’organisme a du mal à réguler la glycémie normalement, le plus souvent du fait d’un apport exagéré de sucre par l’alimentation. 

De fait, changer la façon dont vous mangez en réduisant notamment l’apport en sucres peut aider l’organisme à mieux réguler la glycémie. Mais pour une efficacité optimale, encore faudrait-il savoir quoi consommer, et quand…

Prédiabétiques: comment bien choisir ses aliments?

D’entrée de jeu, vous devez faire une croix sur les repas en conserves ou pré-cuisinés, si vous voulez obtenir à nouveau un équilibre glycémique durable. Ces aliments sont contre-indiqués en raison de leur index glycémique élevé. Il en est de même pour les farines raffinées, les pâtes et le riz non complets, que vous devez bannir de votre alimentation.

Le sucre brut et les boissons sucrées doivent également être évités au maximum, au même titre que les friandises et les pâtisseries. En matière de protéines, il vaut mieux préférer  celles d’origine végétale comme les légumineuses, les lentilles, l’avoine, le haricot, ou encore le soja, qui sont plus riches en fibres et moins riches en cholestérol que les protéines d’origine animale.

Soit, mais comment organiser tout cela de façon pratique pour obtenir des menus tout de même variés et équilibrés? Nous vous proposons quelques exemples concrets dans la suite. 

Le petit-déjeuner du prédiabète 

Pour un prédiabétique, le petit-déjeuner idéal peut par exemple associer du pain ou des biscuits aux céréales complètes, avec du lait d’origine végétale. Bien évidemment, il est hors de question de rajouter du sucre à votre tasse de thé. Pas évident, surtout à vos débuts.

Mais rassurez-vous: si vous avez tout de même des envies de sucre, vous avez la possibilité de prendre un verre de jus de pamplemousse fraîchement pressé. 

Une autre idée de petit-déjeuner équilibré pour un prédiabétique? Essayez un bol de bouillie de flocons d’avoine, à prendre avec un œuf à la coque, accompagné d’une sauce à l’avocat ou à la tomate. Une salade de fruits pour boucler la boucle, et le tour est joué.

Le déjeuner du prédiabète

A midi, faites-vous plaisir avec une salade de carottes, du riz brun, de la poitrine de poulet grillé et des légumes sautés, par exemple. Vous pouvez accompagner tout ça de gélatine ou de yaourt allégé, en dessert, si vous y tenez. 

Le plat précédent ne vous enchante pas trop? Eh bien, que diriez-vous de vous concocter un plat de lentilles et de thon, avec en prime une salade de fruits comme dessert? Difficile de faire plus équilibré pour un repas de prédiabétique.

Le dîner du prédiabète

Pour le dîner, misez sur la simplicité, avec par exemple des légumes cuits à la vapeur, une purée de potiron, du poisson grillé et en dessert, un pot de yaourt grec ou des myrtilles. 

Une alternative non moins alléchante? Pensez à une bonne purée de patate douce avec du fromage blanc et une tranche de dinde, le tout suivi d’un smoothie aux fruits. Eh oui, qui a dit que prédiabète rimait avec privations drastiques?

En-cas sains à consommer en cas de fringale

En cas de petite faim dans la journée, quoi de mieux que de grignoter des noix, qui permettent de faire baisser la glycémie? 

Vous pouvez aussi consommer des fruits et des légumes sous forme de purée, pour tartiner des galettes de riz complet, ou tout simplement frais.

Conclusion

Pour remédier au prédiabète, il faut avant tout adopter une alimentation saine et équilibrée. Choisir stratégiquement ses sources de glucides et augmenter l’apport en fibres apporte des résultats très encourageants. 

Il est préférable de cuisiner vous-même vos repas, ou à défaut, de bien vérifier leur composition pour atteindre vos objectifs et éviter le passage au diabète.

Vivre avec un diabète, quel que soit le type, implique l’adoption de certains gestes au quotidien pour garantir l’efficacité du traitement suivi. En dehors des contrôles effectués par le médecin, l’auto surveillance fait partie intégrante de la prise en charge de la maladie. 

L’autocontrôle glycémique désigne l’ensemble des techniques utilisables par un diabétique, pour mesurer la glycémie capillaire, ainsi que le taux de glucose et de cétones dans l’urine (respectivement glycosurie et cétonurie), pour une adaptation du traitement, des habitudes alimentaires et de l’activité physique.

L’auto-surveillance du diabète inclut des procédés qui sont rapides et faciles à reproduire par le patient lui-même à fréquence élevée, afin qu’il soit autonome. Les outils pour mesurer le diabète incluent les glucomètres, les bandelettes urinaires, les systèmes de contrôle par implantation cutanée ou sous cutanée entre autres, le tout associé aux fiches d’auto surveillance glycémique.

A travers cet article, découvrez en détails différentes méthodes qui vous permettront de surveiller vous-même votre diabète, ainsi que des astuces pour faire un bon choix quant à la solution la mieux adaptée pour vous.

L’importance de l’auto-surveillance de la glycémie chez les diabétiques 

Si vous êtes diabétique, il est important pour vous de surveiller votre diabète, car cela permet d’anticiper les fluctuations trop importantes de la glycémie. 

L’avantage, c’est que vous pouvez ajuster votre alimentation et votre niveau d’activité physique en conséquence, avant la survenue de symptômes graves. 

L’auto surveillance permet par ailleurs à votre médecin soignant de s’assurer de l’efficacité du traitement médicamenteux préconisé (qu’il s’agisse de l’insuline ou d’autres molécules comme les anti-diabétiques oraux) pour ainsi éviter les complications, ou ralentir leur évolution si elles existent déjà. 

Quels sont les objectifs glycémiques en fonction du type de diabète?

Les diabètes de type 1 et 2 sont les formes les plus connues. Selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé, chez les diabétiques de type 1, en cas de traitement optimal, le taux de glucose dans le sang doit être compris entre 0,7 et 1,2 g/L avant les repas. Quant à la glycémie post-prandiale (prise 2 heures après le début du repas), elle doit être inférieure à 1,6 g/L. 

Dans le cas du diabète de type 2, les objectifs glycémiques sont aussi de l’ordre de 0,7 g/L à 1,2 g/L avant les repas, et la glycémie post-prandiale devrait être strictement inférieure à 1,8 g/L. 

Différentes techniques d’auto-mesure peuvent vous permettre de vous en assurer si vous êtes diabétique. Découvrons les de ce pas!

Les techniques d’auto surveillance de la glycémie

Elles requièrent l’utilisation de dispositifs conçus à cet effet pour permettre au patient d’interpréter lui-même le résultat obtenu.

Les glucomètres, pour des glycémies rapides 

Encore appelé lecteur capillaire, le lecteur de glycémie ou glucomètre est un appareil muni de fines aiguilles nommées « lancets », qui permettent de prélever du sang par piqûre à la pulpe du doigt. 

À l’aide de bandelettes réactives ou d’électrodes, l’appareil peut analyser le sang prélevé et vous donner la glycémie. 

Les bandelettes urinaires, pour la glycosurie

Ce sont de petits bouts de papier en forme de languettes, dotés de réactifs chimiques qui permettent de révéler la présence de glucose dans les urines, témoignant d’un excès de sucre dans le sang. 

L’examen de la composition de l’urine est une solution non invasive, qui permet de renseigner sur la constitution chimique du sang. 

Si vous ne supportez pas la vue du sang, vous pouvez donc opter pour cette méthode.

Le système de contrôle par implantation cutanée, pour une surveillance continue

L’utilisation de cette méthode vous permet de surveiller la concentration de glucose dans le sang de façon continue. 

Elle fonctionne avec un capteur qu’on pose sur la peau et avec un lecteur qui affiche la mesure du taux de  glucose  en provenance du liquide interstitiel. 

Ainsi, elle diffère des tests classiques et permet de surveiller le diabète sans piqûres répétitives. 

Le système de contrôle par implantation sous-cutanée, une solution tout aussi pratique 

Il s’agit d’une technologie plus avancée, par laquelle un médecin procède à la pose d’un implant sous la peau. 

L’implant agit comme un capteur, qui est connecté à votre smartphone et vous permet de recevoir directement toutes les données nécessaires pour surveiller votre diabète.

Les fiches d’auto surveillance glycémique, essentielles quelle que soit la méthode adoptée 

Elles sont à associer aux autres modes d’auto surveillance du diabète car elles servent à documenter les données relevées. 

Elles contiennent des rubriques comme la glycémie au réveil, l’insuline du matin, celle du midi, la glycémie pré et post prandiale après chaque repas. 

L’utilisation de ces fiches permet à votre médecin de déterminer si les objectifs glycémiques sont atteints.

Conclusion

L’auto surveillance de la glycémie doit être systématique chez les patients diabétiques. Elle permet de veiller à l’équilibre glycémique, et d’éviter les complications liées à une hypoglycémie ou à une hyperglycémie. 

Grâce à l’avancée de la technologie, des méthodes de plus en plus modernisées sont proposées pour donner plus d’autonomie dans la mesure du diabète, et ainsi assurer un équilibre glycémique plus durable. 

L’hypoglycémie est l’un des troubles métaboliques les plus fréquents. Cet état se caractérise, comme l’indique l’appellation, par une glycémie en deçà des valeurs normalement attendues. Plusieurs situations peuvent être à la base d’une baisse du taux de glucose dans le sang, et il est important d’y remédier au plus tôt pour éviter des dysfonctionnements de l’organisme. 

Définie par une concentration sanguine en glucose inférieure à 0,70 g/L, l’hypoglycémie est généralement provoquée par des situations de jeûne prolongé (à partir de 6 heures de temps ou plus sans manger). Elle peut notamment survenir au décours d’un régime alimentaire, d’une cure de jeûne, ou encore d’une activité physique ou intellectuelle intense, effectuée sur la durée et sans prise alimentaire. Il s’agit également d’une complication fréquente du diabète. Dans des cas plus rares, l’hypoglycémie peut survenir de façon répétitive, faisant alors suite à un dysfonctionnement organique (foie, pancréas, cerveau, etc.).

Dans la suite de cet article, vous découvrirez comment reconnaître une hypoglycémie, et quels sont les aliments que vous pouvez consommer en urgence pour y remédier. Focus!

Comment savoir si l’on est en état d’hypoglycémie?

La reconnaissance d’une hypoglycémie est avant tout clinique, c’est-à-dire basée sur un certain nombre de symptômes évocateurs. Il peut notamment s’agir:

  • D’une vision floue, 
  • De tremblements, 
  • De troubles de l’humeur (irritabilité, agitation),
  • De sueurs profuses,
  • De céphalées (maux de tête), 
  • D’une sensation de vertige, 
  • Ou encore d’une sensation de faiblesse intense, souvent associée à une impression de faim impérieuse. 

Ces signes, dès qu’ils sont perçus, doivent vous faire penser à une hypoglycémie, surtout quand votre dernière prise alimentaire remonte à plusieurs heures, ou quand vous venez d’effectuer une activité qui vous a particulièrement sollicité, que ce soit physiquement ou intellectuellement. 

Dans la mesure du possible, cette hypothèse doit être vérifiée de façon biologique par le dosage de la glycémie (concentration sanguine en glucose). Une valeur inférieure à 0,70 g/L confirme l’hypoglycémie.

Il est important de préciser que la confirmation biologique n’est pas obligatoire avant de démarrer la prise en charge d’une hypoglycémie. Celle-ci ne doit souffrir d’aucun retard: dès la suspicion, il faut agir au plus vite pour normaliser la glycémie, au risque d’occasionner ou de prolonger le dysfonctionnement de certains organes nobles. 

Quels sont les aliments à consommer en cas d’hypoglycémie?

Il faut effectivement savoir que si tous les organes utilisent le glucose comme source d’énergie, d’autres comme le cerveau en ont prioritairement besoin, et ne peuvent en aucun cas être sevrés de sucre sur une longue durée. Certes, des mécanismes compensatoires sont mis en place par l’organisme: 

  • glycogénolyse (utilisation des réserves de glucose au niveau du foie), 
  • néoglucogenèse hépatique (fabrication de glucose par le foie à partir d’acides gras) 
  • lipolyse (utilisation des réserves de graisse), 
  • et protéolyse (utilisation des réserves protéiques stockées dans les muscles). 

Mais ces mécanismes peuvent rapidement être dépassés, et compte tenu des répercussions possibles sur le cerveau (convulsions, coma, voire décès), il est important de vite se “resucrer” en cas d’hypoglycémie. Vous pouvez remédier à une baisse de la glycémie en consommant par exemple:

Du sucre

Le “resucrage” peut simplement se faire avec du sucre brut. Il est recommandé d’ingérer en urgence 15 g de sucre (soit l’équivalent de 3 morceaux), à diluer dans un peu d’eau, pour normaliser la glycémie si aucun repas n’est à portée de main. 

Des liquides sucrés

Le resucrage est également possible en urgence avec des boissons à index glycémique élevé. Du coca-cola, un verre de soda, une cuillerée à soupe de miel ou de confiture, ou encore 100 ml de limonade, c’est largement suffisant pour vous aider à retrouver des couleurs et de l’énergie en cas d’hypoglycémie. 

C’est d’ailleurs pourquoi, en prélude à la réalisation d’un effort physique important de façon prolongée (en salle de sport par exemple), il est conseillé d’avoir sur vous une boisson sucrée. 

Des friandises

Des biscuits sucrés, du chocolat ou des pastilles sucrées peuvent vous être d’une grande utilité en cas d’hypoglycémie. 

Non seulement ces aliments permettent de vous resucrer rapidement, mais en plus, ils peuvent être transportés facilement n’importe où!

Des gâteaux

Les gâteaux et autres pâtisseries sucrées peuvent aussi être envisagés pour corriger une hypoglycémie, à condition qu’ils soient à portée de main quand surviennent les symptômes.

Autrement, il vaut mieux se rabattre sur du sucre en morceaux, des boissons sucrées ou des friandises en urgence.

Des fruits

Certains fruits peuvent aussi permettre un resucrage en cas d’hypoglycémie. 

Il s’agit notamment des raisins, de la mangue, de l’orange, de la papaye, de la banane ou encore de l’ananas. 

Conclusion

L’hypoglycémie se définit par un taux de glucose sanguin inférieur à 0,70 g/L, associé ou non à des symptômes évocateurs. Un resucrage alimentaire en urgence permet d’y remédier. 

En cas de troubles de la conscience, le resucrage doit plutôt se faire par voie veineuse, avec du sérum glucosé. 

Dans l’un ou l’autre des cas, la glycémie doit être contrôlée après 15 minutes.

Des situations d’effort physique/intellectuel prolongé et à jeun causent le plus souvent une hypoglycémie. Lorsqu’elle devient répétitive, une consultation médicale et des examens complémentaires sont nécessaires pour explorer le fonctionnement du foie, du pancréas et du cerveau, principaux organes impliqués dans la régulation glycémique. Cela va aussi permettre de détecter si vous souffrez de diabète. 

Adopter un nouveau mode de vie et une alimentation saine contenant l’apport nécessaire pour l’organisme est la base pour prévoir et contrer le diabète efficacement.

Pour prendre soin de son alimentation, le diabétique est tenu de connaître les meilleurs aliments anti-diabète afin d’endiguer les méfaits de cette maladie sur son organisme.

À travers cet article, découvrez 15 aliments anti-diabète à combiner entre eux pour créer l’assiette anti-diabète parfaite.

1. Les myrtilles

Contenant de l’anthocyane, la myrtille est à consommer journalièrement pour réduire la teneur en glucose dans le sang et intensifier la vulnérabilité à l’insuline. 

2. Le raisin 

La quercitrine, les anthocyanines, le resvératrol et les catéchines qui constituent le raisin aident énormément à éviter l’hyperglycémie. 

Par contre, puisque c’est un aliment fort en sucre, prenez le raisin frais et entier. Évitez de consommer du raisin sec ou du jus de raisin qui présentent plus de teneur en sucre.

3. Le safran

Le safran ou le stigmate séché de crocus sativus est une épice conseillée pour les cas de diabète de type 2. 

Ajouter un peu de safran dans votre recette amplifie le taux plasmatique d’insuline, réduit le taux de glucose dans le sang et contribue à l’amélioration du foie et des reins. 

4. La cannelle

La cannelle a les mêmes attributs que le safran, ce qui fait d’elle une épice par excellence. De plus, elle est moins chère et utilisée pour faire du thé. 

Pour les cas de diabète, elle détient l’important rôle de régulateur de la synthèse de glycogène. 

5. Le gingembre

Le gingembre agit favorablement sur le taux de sucre. Selon l’université de Sydney, la captation du glucose augmente avec la consommation de gingembre. Les composants du gingembre comme le gingérol et le rhizome régulent le niveau de sucre dans le sang.

Cette épice est également bénéfique pour les reins, le foie, le système nerveux, les yeux, l’intestin et même le trouble d’érection chez certains patients atteints de diabète. 

6. Le curcuma

Le curcuma d’origine indienne est une épice utilisée pour prévenir le diabète. 

À part ses atouts anti-cancer et anti-inflammatoires, il détient une grande place dans la ténacité à l’insuline et l’amélioration de certaines cellules du pancréas. 

7. Les graines de potiron

Les graines de potiron ou cucurbita pepo sont considérées comme des superaliments. Ce nom lui va à ravir pour ses propriétés naturellement parfaites contre le diabète. 

Les graines de potiron agissent sur l’organisme afin de réduire les triglycérides, le cholestérol et la teneur en glucose dans le sang.

8. Les épinards

L’épinard est connue pour être riche en fer. Au-delà de cela, les diabétiques obtiennent d’autres bénéfices en consommant ce légume vert. 

Étant riche en acide alpha-lipoïque, il est un influenceur naturel sur le rythme d’élimination du sucre par l’organisme.

9. L’ail

Pour aider le foie à réguler l’excès de sucre dans le sang, ajoutez de l’ail dans vos plats. 

En plus d’aider le foie dans son travail, l’ail est une épice qui liquéfie le sang.

10. Le piment

Dans le cycle de transformation dans l’organisme, convertir l’amidon en glucose est l’un des effets naturels qui augmente le taux de sucre dans le corps. 

Pour un diabétique, manger du piment bloque cette transformation.

11. La patate douce

Ce légume agit dans l’organisme pour combattre le diabète. 

En plus de contrôler le taux de sucre et de réduire la résistance à l’insuline, la patate douce contient des caroténoïdes et des anthocyanines qui neutralisent les radicaux libres. Ces molécules détruisent certaines cellules, ce qui entraîne une aggravation du diabète.

12. L’avocat

Notamment connu pour son taux d’acides gras mono-insaturés, l’avocat est l’aliment idéal pour aider les patients atteints de diabète de type 2. 

Il aide à réguler le sucre et baisse le niveau de mauvais cholestérol dans l’organisme.

13. La pomme

Puisque ce fruit contient plus de fructose que de glucose, il est à consommer sans modération pour un diabétique. La pectine renfermée dans sa peau et ses pépins est nécessaire pour restreindre l’ingestion intestinale des graisses et des sucres.

14. Le brocoli

Parmi les légumes verts figure le brocoli. Il a une capacité de lutter contre les troubles cardio-vasculaires, qui sont des conséquences du diabète. 

La lutéine et la zéaxanthine dans le brocoli sont des antioxydants qui aident à contrer le diabète de type 2.

15. Les légumineuses

Plus utilisés en cas de diabète de type 2, les légumineuses sont très bénéfiques dans l’équilibre de glycémie pour leurs capacités à limiter le taux de sucre dans le sang. Pour une suspicion de diabète, mangez fréquemment les légumineuses pour vous protéger.

En conclusion

Outre l’utilisation des ingrédients anti-diabète, boire de l’eau fréquemment et pratiquer une activité physique régulière sont des habitudes à adopter pour contrer le diabète. 

Pour que chaque cellule du corps puisse faire son travail, manger à heures régulières est également une habitude à prendre en considération.

Commencez par prioriser le petit déjeuner malgré la routine et le manque de temps. Ces habitudes journalières sont très importantes pour l’amélioration de votre état diabétique.